Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/69

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Scène III.

La terrasse du château. Un clair de lune. On aperçoit une partie du donjon et des tours au travers des masses d’arbres, qui forment les premiers plans.

Le bosquet solitaire d’Imogène.

Imogène seule, les yeux pendant quelque tems fixés sur la lune ; ensuite elle avance à pas mesurés.

Imogène.

Lumière chérie, ami de tous les esprits doux et sérieux, charme de la mélancolie de l’amour ! quelle est donc ta puissance ? D’où vient l’empire que tu exerces sur les mouvemens de l’ame, soit que tu éclaires le désespoir sans avenir ou l’ardente espérance, ou que tu prêtes tes couleurs pâles aux rêves d’une