Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/71

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Imogène.

Je ne veux que pleurer un peu avec ma compagne chérie, la reine solitaire des nuits. Ne prive pas mon cœur de ce dernier bien : les pensées qui lui sont les plus chères le visitent maintenant, et le remplissent d’un bonheur céleste.

Clotilde.

Venez plutôt avec moi voir ces hommes échappés à la tempête et consolés par vos bienfaits. Leur joie dissipera vos noirs chagrins. Ils parlent des dangers du feu du Ciel et de la mer en courroux, dont ils ont échappé par miracle ; ils savent de vieilles légendes, et chantent des romances. Écoutez…. le zéphir amène jusqu’ici leurs voix sonores.

(Un bruit de chant et de réjouissances se fait entendre.)

Imogène.

Leur gaîté bruyante et barbare m’alarme,