Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rieuse et une réserve qui repoussaient l’officieuse indiscrétion de ceux qui le servaient. Il se parlait souvent à lui-même dans une langue qu’ils ne comprenaient pas. Ils avaient espéré que l’ecclésiastique leur donnerait quelque éclaircissement à ce sujet ; mais celui-ci, après avoir écouté pendant assez long-temps à la porte, déclara que la langue que l’étranger parlait n’était pas le latin, et quand il l’eut entretenu, il refusa de leur dire quelle était cette langue, et leur défendit même de témoigner à cet égard la moindre curiosité. Cette explication fut loin de les satisfaire, et ils décidèrent en outre que, puisque l’étranger parlait couramment l’anglais, il n’avait pas le