Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/92

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mère de Dieu nous protège ! apage, Satana, » ni le bruit du volet qui remplace les carreaux dans tout le royaume de Valence, et que la vieille referma promptement à la vue des éclairs, ne purent l’engager à cesser ses instantes sollicitations pour qu’on l’admît dans la maison. Il pensait que dans une nuit aussi affreuse, tous les sentimens de prévention religieuse ou nationale devaient céder à l’adoration de l’Être suprême, qui tient la foudre dans ses mains, et à la pitié pour ceux qui y sont exposés ; mais il ne tarda pas à découvrir que les exclamations de la vieille femme n’étaient pas causées par la seule dévotion, et qu’il s’y joignait une horreur personnelle pour les An-