Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/136

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pouvoir, lui ordonne tous les jours une nouvelle pénitence. Mon père balance entre les plaisirs et l’austérité, entre ce monde et l’autre. Tantôt il reproche à ma mère une dévotion exagérée, et l’instant d’après il s’unit à elle pour faire la plus rude pénitence. Les domestiques eux-mêmes imitent le ton de leur maître.................... Ma fièvre s’est calmée. Je n’ai pas perdu un instant pour consulter sur vos intérêts… On me dit qu’il n’est pas impossible que vous réclamiez contre vos vœux… Il faudrait pour cela que vous déclarassiez qu’ils vous ont été extorqués par la fraude et la terreur. Observez bien, Alonzo, que j’aimerais mieux vous laisser pourrir dans