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nières extrêmement amicales. Ils me disaient donc :
« Vous avez fait, sans doute, de grands préparatifs pour la confession ? »
— « Je m’y suis préparé. »
— « Nous nous attendons à être bien édifiés de votre conduite. »
— « Je me flatte que vous le serez. »
Je n’en dis pas davantage, mais ces mots à la dérobée m’inquiétèrent.
Peu de jours avant l’époque fixée pour la grande confession, je remis au portier le dernier cahier de mon mémoire. Nos entrevues n’avaient jusqu’alors inspiré aucun soupçon ; j’avais reçu les lettres de mon frère, j’y avais répondu et notre correspondance avait été conduite avec un mystère jusqu’alors