Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/180

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— « Pas si terribles qu’à l’heure où je formai ces vœux, ou pour mieux dire, à l’heure où ils me furent extorqués. »

— « Extorqués ! »

— « Oui, mon père, oui, j’en prends le ciel à témoin contre vous. Dans cette matinée désastreuse, votre courroux, vos remontrances, vos prières, eussent été aussi inutiles qu’ils le seront aujourd’hui, si vous n’aviez jeté le corps de ma mère à mes pieds. »

— « Et pouvez-vous me reprocher mon zèle pour votre salut ! »

— « Je ne désire point vous faire de reproches. Vous êtes instruit de la démarche que j’ai faite ; vous me connaissez assez pour croire que je la poursuivrai de tout mon pouvoir, que je n’aurai