Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/42

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envoyé chercher non pas pour combattre encore votre faiblesse et votre opiniâtreté, mais pour vous annoncer ce que j’ai résolu. La volonté du ciel et celle de vos parens vous ont consacré au service de Dieu, et votre résistance ne peut que nous rendre tous malheureux, sans ébranler cette résolution. »

Dans ce moment le besoin de prendre haleine me força d’ouvrir la bouche ; mon père s’imaginant que j’allais répondre, quoique je fusse incapable de prononcer un mot, se hâta de m’en empêcher.

« Mon fils, toute opposition est inutile ; toute discussion serait sans fruit. Votre sort est fixé. En vous débattant, vous pourrez le rendre misérable ; mais