Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/88

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tes, on se parlait à l’oreille, on toussait, on se faisait des signes, et quand j’étais plus près on changeait de conversation avec une affectation calculée. Tout cela ne produisit rien.

Cette première attaque ayant manqué, ils essayèrent une autre méthode. Ce fut de m’entraîner, s’il était possible, à prendre parti dans les discussions intérieures du couvent ; ils ne réussirent pas davantage. En attendant, la vie que je menais me devenait de plus en plus à charge et insupportable. J’étais né pour le monde, et il m’était impossible de m’habituer à la retraite. Les couvens peuvent avoir leur agrément pour ceux qui sont dégoûtés de la société ; mais il ne faudrait jamais y faire