Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/106

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libre. Mon compagnon se remit à cette vue, et au bout d’un instant nous eûmes franchi l’un et l’autre le seuil. Notre premier soin fut de retirer la clef et de fermer la porte en dedans. Pendant cette opération, nous découvrîmes avec plaisir que nous avions eu une fausse alerte et que personne n’était entré dans l’église. Quand nous eûmes fermé la porte, nous nous regardâmes avec une confiance renaissante, et nous commençâmes notre voyage en silence et en sûreté.

En sûreté ! Juste Ciel ! je n’en tremblais pas moins à la pensée de ce voyage souterrain dans les caveaux d’un couvent, avec un parricide pour guide et pour compagnon ; mais un