Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/186

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et inattendue prononcée par la nécessité, vaut mieux que toute la logique des philosophes. Ce couple qui ne croyait pas qu’il lui fût possible d’exister l’un sans l’autre, qui avait tout risqué, qui avait foulé aux pieds toutes les lois divines et humaines pour se réunir, ce couple, dis-je, une heure de privations suffit pour le détromper. Les ennemis les plus irréconciliables ne se regardent pas avec plus d’horreur que ces amans. Malheureux ! vous étiez fiers d’avoir des cœurs ; moi, je me glorifiais de n’en point avoir ; qui de nous deux avait le plus raison ? Mon histoire est bientôt finie, et j’espère aussi que le jour ne tardera pas à baisser. La dernière fois que je suis venu en ce lieu,