Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/253

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montai sur l’échafaud, on m’enchaîna à ma chaise. Je vis les feux s’allumer ; bientôt les flammes commencèrent à se faire sentir sous la plante de mes pieds, elles montèrent peu à peu ; enfin, dans mon rêve je brûlai à petit feu et j’éprouvai toutes les angoisses inséparables de cet état de douleurs inouïes. Enfin, quand mon corps fut complétement consumé, quand il ne fut plus qu’un monceau de cendres, je jetai un cri épouvantable et je me réveillai. Je me retrouvai dans ma prison ; à mes côtés était assis mon tentateur. Avec une impulsion à laquelle je ne pus résister, une impulsion dictée par l’horreur de mon songe, je m’élan-