Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/55

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les plus vils, supportant les privations les plus déplorables, surtout pour un enfant fier et voluptueux comme lui, cachant ses souffrances sous une gaîté affectée et sous une magnanimité réelle, et faisant tout cela pour moi ! Oh mon Dieu ! quels furent mes sentimens !

Le lendemain au soir je retournai à la porte ; mais je ne vis pas de papier. J’attendis jusqu’à ce que l’obscurité fût si profonde que je ne l’eusse pu distinguer quand même il y en aurait eu. Le jour suivant je fus plus heureux. La même voix déguisée me dit tout bas : Alonzo ! et me sembla plus douce qu’aucune musique que j’eusse jamais entendue. Ce nouveau billet n’était que de quelques lignes : aussi je n’eus pas de peine