Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/141

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corail. « Je n’aimerai plus ni mes roses, ni mes paons, si vous ne revenez pas : car ils ne peuvent pas me parler comme vous faites, et je ne puis leur demander des pensées, tandis que vous m’en donnez beaucoup. Oh ! je voudrais avoir beaucoup de pensées au sujet de ce monde qui souffre, et d’où vous venez. En effet, je dois croire que vous en êtes venu, car jusqu’au moment où je vous ai vu, je n’avais jamais senti une douleur qui ne fût un plaisir. Maintenant tout est douleur, surtout quand je songe que vous ne reviendrez pas. »

— « Je reviendrai, belle Immalie, et je vous montrerai, à mon retour, un aperçu de ce monde d’où je viens, et que vous habiterez bientôt vous-même. »