Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/170

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et grave à une curiosité à la fois enfantine et intelligente, qu’il était impossible de lui résister.

Il se peut faire encore qu’une autre cause ait agi sur ce prophète de malheur, et l’ait forcé de prononcer une bénédiction, quand il aurait voulu maudire ; mais c’est un mystère qu’il ne nous est pas permis d’approfondir, et qui ne sera bien connu qu’au grand jour où tous les secrets seront dévoilés. Quoi qu’il en soit, il se sentit forcé de lui dire que cette religion dont elle voyait les rites et les serviteurs, était celle du Christ.

« Mais quels sont ces rites ? » demanda Immalie. « Font-ils aussi mourir leurs enfans ou leurs parens pour