Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/188

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Avant de vous avoir vu, je ne faisais que sourire ; maintenant je pleure, et ces larmes sont délicieuses. Oh ! elles sont bien différentes de celles que je versais pour le soleil couchant ou pour la rose qui se fanait ; et cependant, je ne sais… »

Ici la pauvre Indienne, oppressée par des émotions qu’elle ne pouvait ni comprendre ni expliquer, posa ses deux mains jointes sur sa poitrine comme pour cacher le secret de ses nouvelles palpitations, et avec un instinct de pureté dont elle ne se rendait pas compte, elle s’éloigna de quelques pas, et baissa vers la terre des yeux dont des larmes s’échappaient malgré elle. L’étranger parut troublé, une émotion, à laquelle