Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/50

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dans les airs, afin d’être témoin des souffrances du misérable, tandis que ma voix l’appelait au sort qui lui était réservé dans l’éternité. Il ajouta que ce conte, bien fait pour offrir de la pâture à la crédule superstition, était répété par des milliers de bouches, et que, quelle que fût son absurdité, il ne laissait pas d’exciter la vigilance du Saint-Office, et pourrait peut-être conduire à une découverte. En conséquence, il jugeait nécessaire de me faire connaître un secret qui me mettrait à même de rester tranquille au sein même de la capitale, jusqu’à ce qu’on pût imaginer quelque moyen de m’en faire sortir, et de me procurer des ressources pour sub-