Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/61

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teintes de l’Inquisition ; tout le reste m’était indifférent.

J’étais dans cette position d’esprit qui réunit les extrêmes du courage et de la pusillanimité. Tout-à-coup j’aperçus une faible lumière. Juste Ciel ! quelle fut ma joie en la voyant ! Comme je pressai le pas pour m’en approcher ! Je ne tardai pas à découvrir qu’elle brillait à travers les fentes d’une porte que l’humidité du souterrain avait rendues assez larges pour que je pusse voir sans peine tout l’intérieur de l’appartement. Je me mis à genoux devant une de ces fentes, et je contentai la curiosité que j’éprouvais de connaître le lieu où je me trouvais.

Je vis une grande pièce tapissée en