Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 4.djvu/64

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aussi des cornes d’élan que je pris pour celles du diable, et des fétus monstrueux de toute espèce. Je ne doutai pas que ceux-ci ne fussent les restes de quelques nains, esclaves du grand enchanteur, qui lui-même frappa le dernier ma vue.

À l’un des bouts de la table était assis un vieillard enveloppé dans une longue robe. Sa tête était couverte d’un bonnet de velours noir, avec une large bordure de fourrure, et ses lunettes étaient si grandes, qu’elles cachaient presque son visage. Il était occupé à déployer des rouleaux de parchemin d’une main tremblante et inquiète. Tout-à-coup, saisissant un crâne humain qui était sur la table à côté de lui, et le te-