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chercha point à cacher ses larmes. Elle fit de la main un signe à Éléonore. La tante conserva sa tranquillité tant qu’elle fut en présence des domestiques. Quand ils se furent éloignés, elle rentra dans sa chambre pour pleurer.
La voiture avait à peine fait une lieue, quand un serviteur, monté sur un coursier rapide, s’approcha de la portière et présenta à Éléonore son luth qu’elle avait oublié. Elle le contempla pendant quelques instans avec un regard qui offrait le combat de la mémoire avec la douleur ; puis elle donna ordre que l’on en brisât sur-le-champ les cordes, et elle continua son voyage.
La retraite qu’Éléonore avait choisie ne lui offrit point le repos qu’elle avait