Page:Maupassant, Des vers, 1908.djvu/63

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Elle disait : « Mon singe », et « mon rat », et « mon chat »,
Lui donnait à manger au bout de sa fourchette.
Ils partirent, le soir, tous les deux en cachette,
Et l’on ne sut jamais dans quel lit il coucha !

Poète au cœur naïf il cherchait une perle ;
Trouvant un bijou faux, il le prit et fit bien.
J’approuve le bon sens de cet adage ancien :
« Quand on n’a pas de grive, il faut manger un merle. »