ment exécuté. Chaque indigène était à son poste… Seulement… il a mis le feu.
Un autre article, il est vrai, prescrit une surveillance spéciale exercée par un officier désigné chaque année par le gouverneur général.
Cet article ne reçoit jamais ou presque jamais d’exécution.
Ajoutons que l’administration forestière, la plus tracassière peut-être des administrations algériennes, fait en général tout ce qu’il faut pour exaspérer les indigènes.
Enfin, pour résumer la question de la colonisation, le gouvernement, afin de favoriser l’établissement des Européens, emploie, vis-à-vis des Arabes, des moyens absolument iniques. Comment les colons ne suivraient-ils pas un exemple qui concorde si bien avec leurs intérêts ? Il faut constater cependant que, depuis quelques années, des hommes fort capables, très experts dans toutes les questions de culture, semblent avoir fait entrer la colonie dans une voie sensiblement meilleure. L’Algérie devient productive sous les efforts des derniers venus. La population qui se forme ne travaille plus seulement pour des intérêts