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LE ZAR’EZ.
Comme je déjeunais un matin au fort de Boghar chez le capitaine du bureau arabe, un des officiers les plus obligeants et les plus capables qui soient dans le Sud, au dire des gens compétents, on parla d’une mission qu’allaient remplir deux jeunes lieutenants. Il s’agissait de faire un long crochet sur les territoires des cercles de Boghar, Djelfa et Bou-Saada pour déterminer les points d’eau. On craignait toujours une insurrection générale dès la fin du ramadan et on voulait préparer la marche d’une colonne expéditionnaire à travers les tribus qui peuplent cette partie du pays.
Aucune carte précise n’existe encore de