adversaire. « On sent l’homme bien élevé », disait-on.
Il eut la belle. On l’applaudit.
Mais depuis quelques minutes, un bruit singulier, à l’étage au-dessus, inquiétait les spectateurs. C’était un grand piétinement accompagné de rires bruyants. Les deux cents invités qui n’avaient pu descendre dans la cave s’amusaient, sans doute, à leur façon. Dans le petit escalier tournant une cinquantaine d’hommes étaient tassés. La chaleur devenait terrible en bas. On criait : « De l’air ! — À boire ! » Le même farceur glapissait sur un ton aigu qui dominait le murmure des conversations : « Orgeat ! limonade ! bière ! »
Rival apparut très rouge, ayant gardé son costume d’assaut.
— Je vais faire apporter des rafraîchissements, dit-il.
Et il courut vers l’escalier. Mais toute communication était coupée avec le rez-de-chaussée. Il eût été aussi facile de percer le plafond que de traverser la muraille humaine entassée sur les marches.
Rival criait :
— Faites passer des glaces pour les dames !
Cinquante voix répétaient : « Des glaces ! » Un plateau apparut enfin. Mais il ne portait