La fleur Ing-Wha, petite et pourtant des plus belles,
N’ouvre qu’à Ching-tu-fu son calice odorant ;
Et l’oiseau Tung-whang-fung est tout juste assez grand
Pour couvrir cette fleur en tendant ses deux ailes.
Et l’oiseau dit sa peine à la fleur qui sourit ;
Et la fleur est de pourpre et l’oiseau lui ressemble ;
Et l’on ne sait pas trop, quand on les voit ensemble,
Si c’est la fleur qui chante ou l’oiseau qui fleurit.
Et la fleur et l’oiseau sont nés à la même heure ;
Et la même rosée avive, chaque jour,
Les deux époux vermeils gonflés du même amour.
Mais, quand la fleur est morte, il faut que l’oiseau meure !
N’est-ce pas, mesdames, que ces vers sont adorables, et que Lemerre devrait se hâter un peu plus de nous donner l’édition complète des œuvres de Louis Bouillet ?
N’est-il pas vrai aussi qu’un pays qui