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LE LOUP


Voici ce que nous raconta le vieux marquis d’Arville à la fin du dîner de Saint-Hubert, chez le baron des Ravels.

On avait forcé un cerf dans le jour. Le marquis était le seul des convives qui n’eût point pris part à cette poursuite, car il ne chassait jamais.

Pendant toute la durée du grand repas, on n’avait guère parlé que de massacres d’animaux. Les femmes elles-mêmes s’intéressaient aux récits sanguinaires et souvent invraisemblables, et les orateurs mimaient les attaques et