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le testament
tous deux, l’un gros, l’autre maigre, frémissants.
Le mari de ma mère articula en bégayant : « Vous
êtes un misérable ! » L’autre prononça du même
ton vigoureux et sec : « Nous nous retrouverons
autre part, Monsieur. Je vous aurais déjà souffleté
et provoqué depuis longtemps si je n’avais tenu
avant tout à la tranquillité, durant sa vie, de la
pauvre femme que vous avez tant fait souffrir. »
Puis il se tourna vers moi : « Vous êtes mon fils. Voulez-vous me suivre ? Je n’ai pas le droit de vous emmener, mais je le prends, si vous voulez bien m’accompagner. »
Je lui serrai la main sans répondre. Et nous