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CE COCHON DE MORIN


À M. Oudinot.


I

« Ça, mon ami, dis-je à Labarbe, tu viens encore de prononcer ces quatre mots, « ce cochon de Morin ». Pourquoi, diable, n’ai-je jamais entendu parler de Morin sans qu’on le traitât de « cochon » ?

Labarbe, aujourd’hui député, me regarda avec des yeux de chat-huant. « Comment, tu ne sais pas l’histoire de Morin, et tu es de la Rochelle ? »

J’avouai que je ne savais pas l’histoire