raient sur l’étoffe sombre, brillaient comme du feu.
Il annonça :
— C’été une drap japonaise.
Mais, au milieu du plus large panneau, une chose étrange me tira l’œil. Sur un carré de velours rouge, un objet noir se détachait. Je m’approchai : c’était une main, une main d’homme. Non pas une main de squelette, blanche et propre, mais une main noire desséchée, avec les ongles jaunes, les muscles à nu et des traces de sang ancien, de sang pareil à une crasse, sur les os coupés net, comme d’un coup de hache, vers le milieu de l’avant-bras.
Autour du poignet, une énorme chaîne de fer, rivée, soudée à ce membre mal propre, l’attachait au mur par un anneau assez fort pour tenir un éléphant en laisse.
Je demandai :
— Qu’est-ce que cela ?
L’Anglais répondit tranquillement :
— C’été ma meilleur ennemi. Il vené d’Amérique. Il avé été fendu avec le sabre et