Page:Maupassant - Contes du jour et de la nuit 1885.djvu/230

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terribles, imprévues, ces figures et ces maisons nouvelles le consternaient.

Il ne prononça pas un mot, n’ayant rien à dire, car il ne comprenait plus rien. Depuis tant d’années d’ailleurs qu’il ne parlait à personne, il avait à peu près perdu l’usage de sa langue ; et sa pensée aussi était trop confuse pour se formuler par des paroles.

On l’enferma dans la prison du bourg. Les gendarmes ne pensèrent pas qu’il pouvait avoir besoin de manger, et on le laissa jusqu’au lendemain.

Mais, quand on vint pour l’interroger, au petit matin, on le trouva mort, sur le sol. Quelle surprise !