Page:Maupassant - Des vers, 1880.djvu/53

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ENVOI D'AMOUR DANS LE JARDIN DES TUILERIES Accours, petite enfant dont j'adore la mère Qui pour te voir jouer sur ce banc vient s'asseoir, Pâle avec les cheveux qu'on rêve à sa Chimère Et qu'on dirait blondis aux étoiles du soir. Viens là, petit enfant, donne ta lèvre rose, Donne tes grands yeux bleus et tes cheveux frisés; Je leur ferai porter un fardeau de baisers ; Afin que, retourné près d'EUe à la nuit close,