Demandons-lui bien plutôt d’être le charme et le luxe de l’existence.
Puisque la femme revendique ses droits, ne lui en reconnaissons qu’un seul : le droit de plaire.
L’antiquité la jetait à l’écart, contestant même sa beauté.
Mais le christianisme est apparu ; et, grâce à lui, la femme au Moyen-Âge est devenue une espèce de fleur mystique, d’abstraction, de nuage à poésies. Elle a été une religion. Et sa puissance a commencé !
Que dis-je, sa puissance ? Son règne omnipotent ! C’est alors seulement qu’elle a compris sa vraie force, exercé ses véritables facultés, cultivé son vrai domaine : l’Amour ! L’homme avait l’intelligence et la vigueur brutale ; elle a fait de l’homme son esclave, sa chose, son jouet. Elle s’est faite l’inspiratrice de ses actions, l’espoir de son cœur, l’idéal toujours présent de son rêve.