Page:Maupassant - La Main gauche, Ollendorff, 1899.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

par mèches, lui tombaient sur la face, dont la jupe, sous l’accumulation des taches qui l’avaient assombrie, gardait de sa couleur ancienne quelque chose de tapageur, un air de foire champêtre et de robe de saltimbanque.

Il demanda :

— M. Duchoux est-il chez lui ?

Il avait donné, jadis, par plaisanterie de viveur sceptique, ce nom à l’enfant perdu afin qu’on n’ignorât point qu’il avait été trouvé sous un chou.

La servante répéta :

— Vous demandez M. Duchouxe ?

— Oui.

— Té, il est dans la salle, qui tire ses plans.

— Dites-lui que M. Merlin demande à lui parler.

Elle reprit, étonnée :