Page:Maupassant - La Main gauche, Ollendorff, 1899.djvu/26

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tis pour prendre l’air et pour rôder un peu dans les environs du cône de toile brune à travers laquelle j’apercevais le point brillant d’une lumière.

Puis je m’éloignai, pour n’être pas surpris par Mohammed dans les environs de son logis.

En rentrant, une heure plus tard, je vis nettement son profil à lui, sous sa tente. Puis ayant tiré ma clef de ma poche, je pénétrai dans le bordj où couchaient, comme moi, mon intendant, deux laboureurs de France et une vieille cuisinière cueillie à Alger.

Je montai mon escalier et je fus surpris en remarquant un filet de clarté sous ma porte. Je l’ouvris, et j’aperçus en face de moi, assise sur une chaise de paille à côté de la table où brûlait une bougie, une fille au visage d’idole, qui semblait m’attendre