Sidi-Mohammed-ben-Aïssa de Meknès, qui contient des tambourins, des derboukas, sabres, pointes de fer et autres instruments indispensables aux cérémonies sauvages des Aïssaoua.
Ces innombrables ordres et confréries de l’Islam, qui rappellent par beaucoup de points nos ordres catholiques, et qui, placés sous l’invocation d’un marabout vénéré, se rattachent au Prophète par une chaîne de pieux docteurs que les Arabes nomment « Selselat », ont pris, depuis le commencement du siècle surtout, une extension considérable et sont le plus redoutable rempart de la religion mahométane contre la civilisation et la domination européennes.
Sous ce titre : Marabouts et Khouan, M. le commandant Rinn les a énumérés et analysés d’une façon aussi complète que possible.
Je trouve en ce livre quelques textes des plus curieux sur les doctrines et pratiques de ces confédérations. Chacune d’elle affirme avoir conservé intacte l’obéissance aux cinq commandements du Prophète et tenir de lui la seule voie pour atteindre l’union avec Dieu, qui est le but de tous les efforts religieux des musulmans. Malgré cette prétention à l’orthodoxie absolue