répond : « Bonjour, ma chatte. Tu sais, je la connais, ton histoire. Tu es mariée, c’est deux louis au lieu d’un. Tu les auras. Allons, montre-moi la route. »
« Et il me pousse ; il referme la porte, et comme je demeurais épouvantée, en face de lui, il m’embrasse, me prend par la taille et me fait rentrer dans le salon qui était resté ouvert.
« Et puis, il se met à regarder tout comme un commissaire-priseur ; et il reprend : « Bigre, c’est gentil chez toi, c’est très chic. Faut que tu sois rudement dans la dèche en ce moment-ci pour faire la fenêtre ! »
« Alors, moi, je recommence à le supplier : « Oh ! Monsieur ! allez-vous-en ! allez-vous-en ! Mon mari va rentrer ! Il va rentrer dans un instant, c’est son heure ! Je vous jure que vous vous trompez ! »
« Et il me répond tranquillement : « Allons, ma belle, assez de manières comme ça. Si ton mari rentre, je lui donnerai cent sous pour aller prendre quelque chose en face. »
« Comme il aperçoit sur la cheminée la photographie de Raoul, il me demande :
« — C’est ça, ton… ton mari ?
« — Oui, c’est lui.
« — Il a l’air d’un joli mufle. Et ça, qu’est-ce que c’est ? Une de tes amies ?
« C’était ta photographie, ma chère, tu sais