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YVELINE SAMORIS

elle recommença ; elle dut elle-même, chaque fois qu’elle sortait, recueillir des doses insignifiantes du narcotique. Elle en emplit une bouteille.

On la trouva, un matin, dans son lit, déjà froide, avec un masque de coton sur la figure.

Son cercueil fut couvert de fleurs, l’église tendue de blanc. Il y eut foule à la cérémonie funèbre.

Eh bien ! vrai, si j’avais su, — mais on ne sait jamais, — j’aurais peut-être épousé cette fille-là. Elle était rudement jolie.

— Et la mère, qu’est-elle devenue ?

— Oh ! elle a beaucoup pleuré. Elle recommence depuis huit jours seulement à recevoir ses intimes.

— Et qu’a-t-on dit pour expliquer cette mort ?

— On a parlé d’un poêle perfectionné dont le mécanisme s’était dérangé. Des accidents par ces appareils ayant fait grand bruit jadis, il n’y avait rien d’invraisemblable à cela.