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ÉTRENNES
Il balbutia :
— Qu’avez-vous ?
Elle répondit :
— Tu es seul ?
— Oui.
— Sans domestiques ?
— Oui.
— Tu n’allais pas sortir ?
— Non.
Elle entra, en femme qui connaît la maison. Dès qu’elle fut dans le salon, elle s’affaissa sur le divan, et couvrant son visage de ses mains, se mit à pleurer affreusement.
Il s’était agenouillé devant elle, s’efforçant d’écarter ses bras, de voir ses yeux et répétant :
— Irène, Irène, qu’avez-vous ? Je vous en supplie, dites-moi ce que vous avez ?
Alors elle murmura, au milieu des sanglots :
— Je ne puis plus vivre ainsi.
Il ne comprenait pas.
— Vivre ainsi ?… Comment ?…
— Oui. Je ne peux plus vivre ainsi… chez moi… Tu ne sais pas…, je ne te l’ai jamais dit…