Page:Maupassant - Le Rosier de Madame Husson.djvu/264

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Mme  de Chantever. — Vos galanteries me déplaisent autant que vos brutalités.

M. de Garelle. — Que voulez-vous, madame, je n’ai plus le droit de vous battre : il faut bien que je me montre aimable.

Mme  de Chantever. — Ça, c’est franc, du moins. Mais si vous voulez être vraiment aimable, vous vous en irez.

M. de Garelle. — Je ne pousse pas encore si loin que ça le désir de vous plaire.

Mme  de Chantever. — Alors, quelle est votre prétention ?

M. de Garelle. — Réparer mes torts, en admettant que j’en aie eu.

Mme  de Chantever, indignée. — Comment ? en admettant que vous en ayez eu ? Mais vous perdez la tête. Vous m’avez rouée de coups et vous trouvez peut-être que vous vous êtes conduit envers moi le mieux du monde.

M. de Garelle. — Peut-être !

Mme  de Chantever. — Comment ? Peut-être ?

M. de Garelle. — Oui, madame. Vous con-