Page:Maupassant - Les Femmes de théâtre, paru dans Le Gaulois, 1er février 1882.djvu/6

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Et comme il est vrai, cet amant, lord Annandale, qui vit près d’elle comme un époux fou d’amour, et qu’elle adore (il n’en peut douter), et qui cependant demeure sans cesse inquiet, soupçonneux, vaguement jaloux et troublé, sentant que, même en ses bras, même éperdue de bonheur, elle joue toujours, elle fait une sorte d’adaptation à la vie réelle des intrigues passionnées et des scènes ardentes répétées chaque soir devant la foule.