Page:Maupassant - Madeleine-Bastille, paru dans Le Gaulois, 9 novembre 1880.djvu/6

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parti de la porte Gaillon, aboutissait au hameau de Clichy. Oui, il y a à peine un siècle et demi, le quartier le plus riche et le plus vivant de Paris, n’était encore qu’une campagne pleine de « petites maisons » silencieuses le jour, et qui, la nuit, s’emplissaient de rires, de baisers, de tumulte, avec des bruits de bouteilles cassées et des cliquetis d’épées.

C’était le domaine de l’amour, le champ de la galanterie. Elles y vinrent toutes, les belles et charmantes femmes dont nous rêvons encore, Mme de Cœuvres, la comtesse d’Olonne, la maréchale de la