Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
191
un reveillon
gaîtés de solitaires, des
gaîtés communicatives
qui naissent soudain
entre deux intimes amis, nous parlions sans repos,
fouillant en nous pour nous dire ces souvenirs confidentiels
du cœur qui s’échappent en ces heures d’effusion.
La bonne, partie depuis longtemps, reparut : « Je vais à la messe, monsieur.
— Déjà !
— Il est minuit moins trois quarts.
— Si nous allions aussi jusqu’à l’église ? demanda Jules : cette messe de Noël est bien curieuse aux champs. »
J’acceptai, et nous partîmes, enveloppés en nos fourrures de chasse.