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le voleur
Sorieul devint paternel. Il le délivra de tous ses liens,
le fit asseoir, le tutoya, et, pour le réconforter, nous
nous mîmes tous
trois à préparer
bien vite un nouveau
punch. Le
voleur, tranquille dans son
fauteuil, nous regardait. Quand
la boisson fut
prête, on lui tendit un verre ;
nous lui
aurions
volontiers soutenu
la tête, et on trinqua.
Le prisonnier but autant qu’un régiment. Mais, comme le jour commençait à paraître, il se leva, et, d’un air fort calme : « Je vais être obligé de vous quitter, parce qu’il faut que je rentre chez moi ».
Nous fûmes désolés ; on voulut le retenir, mais il se refusa à rester plus longtemps.
Alors on se serra la main, et Sorieul, avec sa bou-