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Page:Maupassant - Mademoiselle Fifi.djvu/115

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LA BÛCHE.

que celui qui n’a jamais senti sur sa bouche le baiser profond d’une femme prête, à se donner, me jette la première pierre…

… Enfin, une minute de plus… vous comprenez, n’est-ce pas ? Une minute de plus et… j’étais… non, elle était… pardon, c’est lui qui l’était !… ou plutôt qui l’aurait été, quand voilà qu’un bruit terrible nous fit bondir.

La bûche, oui, la bûche, madame, s’élançait dans le salon, renversant la pelle, le garde-feu, roulant comme un ouragan de flamme, incendiant le tapis et se gîtant sous un fauteuil qu’elle allait infailliblement flamber.

Je me précipitai comme un fou, et pendant que je repoussais dans la cheminée le tison sauveur, la porte brusquement s’ouvrit ! Julien, tout joyeux, rentrait. Il s’écria : « Je suis libre, l’affaire est finie deux heures plus tôt ! »

Oui, mon amie, sans la bûche, j’étais