s’assit et se mit à manger ; mais elle ne paraissait pas en train ; et parfois sa figure un peu pâle tressaillait comme si elle eût souffert d’un chagrin caché.
Je lui demandai : « Tu as des embêtements ? »
Elle répondit : « Bah ! oublions tout. »
Et elle se mit à boire. Elle vidait d’un trait son verre de champagne, le remplissait et le revidait encore, sans cesse.
Bientôt un peu de rougeur lui vint aux joues ; et elle commença à rire.
Moi, je l’adorais déjà, l’embrassant à pleine bouche, découvrant qu’elle n’était ni bête, ni commune, ni grossière comme les filles du trottoir. Je lui demandai des détails sur sa vie. Elle répondit : « Mon petit, cela ne te regarde pas ! »
Hélas ! une heure plus tard…
Enfin, le moment vint de se mettre au lit, et, pendant que j’enlevais la table dressée devant le feu, elle se déshabilla