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MARROCA.

brunie par le climat semblait une chair d’ivoire ancien, dure et douce, de belle race blanche teintée par le soleil des nègres.

Elle me cria : « Allez-vous-en. » Et sa voix pleine, un peu forte comme toute sa personne, avait un accent guttural. Je ne bougeai point. Elle ajouta : « Ça n’est pas bien de rester là, monsieur. » Les r, dans sa bouche, roulaient comme des chariots. Je ne remuai pas davantage. La tête disparut.

Dix minutes s’écoulèrent ; et les cheveux, puis le front, puis les yeux se remontrèrent avec lenteur et prudence, comme font les enfants qui jouent à cache-cache pour observer celui qui les cherche.

Cette fois, elle eut l’air furieux ; elle cria : « Vous allez me faire attraper mal. Je ne partirai pas tant que vous serez là. » Alors je me levai et m’en allai, non sans me retourner souvent. Quand elle me