Page:Maupassant - Monsieur Parent.djvu/122

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Elle répliqua avec son air dévot et dur : — Oh ! non, monsieur.

Je m’assis et je prononçai : — Contez-moi ça.

Elle demeurait stupéfaite, immobile, silencieuse.

J’insistai : — C’est la propriétaire de cette maison, alors !

— Oh ! non, monsieur.

— À qui appartient donc cette maison ?

— À mon maître, monsieur Tournelle.

J’étendis le doigt vers la photographie.

— Et cette femme, qu’est-ce que c’est ?

— C’est madame.

— La femme de votre maître ?

— Oh ! non, monsieur.

— Sa maîtresse alors ?

La béguine ne répondit pas. Je repris, mordu par une vague jalousie, par une colère confuse contre cet homme qui avait trouvé cette femme.

— Où sont-ils maintenant ?

La bonne murmura :