Page:Maupassant - Monsieur Parent.djvu/220

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dehors ; car les rues ne sont, en somme, que de grands appartements communs, et sans plafond. Est-on à l’air, entre deux murs, les pieds sur des pavés de bois ou de pierre, le regard borné partout par des bâtiments, sans aucun horizon de verdure, de plaines ou de bois ? Des milliers de voisins vous coudoient, vous poussent, vous saluent et vous parlent ; et le fait de recevoir de l’eau sur un parapluie quand il pleut ne suffit pas à me donner l’impression, la sensation de l’espace.

Ici, je perçois bien nettement, et délicieusement la différence du dedans et du dehors… Mais ce n’est pas de cela que je veux vous parler…

Donc les bécasses passent.

Il faut vous dire que j’habite une grande maison normande, dans une vallée, auprès d’une petite rivière, et que je chasse presque tous les jours.

Les autres jours, je lis ; je lis même des choses que les hommes de Paris n’ont pas le temps de connaître, des choses très sérieuses,