— Marguerite !
— Allez-vous-en !
Il entre tout à fait et s’assied dans un fauteuil.
La comtesse : — Ah ! c’est comme ça. Eh bien, tant pis pour vous.
Elle ôte son corsage de bal lentement, dégageant ses bras nus et blancs. Elle les lève au-dessus de sa tête pour se décoiffer devant la glace ; et, sous une mousse de dentelle, quelque chose de rosé apparaît au bord du corset de soie noire.
Le comte se lève vivement et vient vers elle.
La comtesse : — Ne m’approchez pas, ou je me fâche !…
Il la saisit à pleins bras et cherche ses lèvres.
Alors, elle, se penchant vivement, saisit sur sa toilette un verre d’eau parfumée pour sa bouche, et, par-dessus l’épaule, le lance en plein visage de son mari.
Il se relève, ruisselant d’eau, furieux, murmurant :