Page:Maupassant - Mont-Oriol, éd. Conard, 1910.djvu/62

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verre à la main, comme le docteur Latonne.

Il s’arrêta en apercevant le marquis.

— Qu’est-ce que c’est, monsieur le marquis ?… On m’a dit ?… une source ?… une source minérale ?…

— Oui, mon cher docteur.

— Abondante ?

— Mais, oui.

— Est-ce que… est-ce que… ils sont là ?

Gontran répondit avec gravité :

— Mais oui, certainement, le docteur Latonne a même déjà fait l’analyse.

Alors le docteur Bonnefille se remit à courir, tandis que Christiane, un peu distraite et égayée par sa figure, disait :

— Eh bien, non, je ne rentre pas à l’hôtel, allons nous asseoir dans le parc.

Andermatt était resté là-bas, à regarder couler l’eau.